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Mme KAEKEBROECK À PARIS

— Eh bien, où est-ce que vous restez, vous deux ? s’écria Thérèse, il est temps qu’on se décide…

Elle s’agitait, consultait Adolphine sur le choix des jouets :

— On ne sait vraiment plus quoi leur donner. Pour Cécile, ça va encore. Avec une poupée, une fille est toujours contente. Mais c’est pour Léion et Georgke que je suis embarrassée…

En vain la vendeuse, une grande brune, française aux yeux remuants, essayait-elle de l’inspirer par des mots ailés.

— Non, répondait Thérèse en fransquillonnant, ça ne les amuserait pas… Ils sont encore trop petits…

Mais Ferdinand que la grâce de cette belle fille impressionnait agréablement et qui tenait absolument à ce qu’elle s’en aperçût :

— Voyons, Chère, il faut te décider : Mademoiselle perd son temps avec des clientes comme toi…