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Mme KAEKEBROECK À PARIS

Ils retournèrent à leur wagon, non sans peine, car des aiguillages répétés, particulièrement durs, les projetaient à tout moment contre les parois des couloirs.

Les voyageurs étaient déjà levés, poignant dans les filets, ramassant le petit bagage, s’habillant, se rajustant avant de débarquer.

Le vieux couple, harnaché depuis une heure, se tenait raide à sa place, le parapluie entre les jambes.

Le plus galant des Parisiens adressa un gracieux sourire à Adolphine :

— Nous voici arrivés, Madame ; j’espère que ce petit voyage ne vous aura pas trop fatiguée…

Joseph tint à remercier une fois de plus ses aimables compagnons de route, tandis qu’Adolphine surenchérissait de sa forte voix de contralto :

— Oui, oui, ça est bien, bien gentil, ce que vous avez fait… Merci beaucoup, savez-vous.