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Mme KAEKEBROECK À PARIS

— Hou, houuuuuu !

— Oui, mais pas aller trop loin, savez-vous ! s’écria Léontine en barrant la voie.

Et montrant du doigt la fontaine de Rude :

— Jusqu’à là seulement et puis revenir…

Mais Alberke s’impatientait : la chaudière bouillait :

— Tchii, tchii ! faisait-il avec sa bouche allongée en groin. Allo, Léiontine, va-t-en, je dis !

Et il essayait de la repousser avec ses poings qu’il manœuvrait en pistons.

Mais Léontine n’avait pas fini :

— Faites seulement bien attention de ne pas courir tout près de ces sales gamins là-bas…

En effet, au bout de l’allée, jouait une bande de polissons dont les manières débraillées et les cris sauvages ne présageaient rien de bon.

Alberke siffla, lâcha la vapeur :