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PAULINE PLATBROOD

Et c’était la sérénade !

— Oeïe, oeïe, s’écria Pauline, ça va réveiller le petit !

Et, toute heureuse d’échapper au fils Maskens, abandonnant le café qu’elle était en train de verser dans les tasses, elle monta quatre à quatre au deuxième étage où dormait son filleul. Car Alberke, vu l’imminence des événements attendus rue du Boulet, avait été confié par Adolphine à sa bonne-maman.

— Pauvre petite, dit Mme Posenaer, elle est si brave malgré qu’elle a tant de chagrin !

Et tandis que la musique de la légion faisait rage, exaltant les convives tout fiers de parader aux fenêtres au-dessus de la foule sans cesse grossissante, les quelques dames réunies dans un coin de la salle à manger, s’entretinrent du prochain mariage de Pauline avec