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I


Pauline Platbrood venait d’atteindre à ses vingt ans.

C’était une grande blonde d’une charnure magnifique, descendant en droite ligne d’Hélène Fourment qui posa les Madeleine du peintre d’Anvers.

Elle ressemblait beaucoup à sa sœur Adolphine, à cela près qu’elle était moins vive et fort timide. En société, on s’amusait à lui faire « piquer des fards », et pas un qui s’entendît à cela comme Joseph Kaekebroeck si ce n’est Ferdinand Mosselman. Cela lui allait d’ailleurs le mieux du monde, en montrant son âme pleine de candeur.