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PAULINE PLATBROOD

vieux plombier lui avait conté l’amour de François pour la belle Pauline.

Il refusa d’un ton net : Mlle  Platbrood était faite pour de plus hautes destinées ; et d’abord, tout comme sa sœur Adolphine, elle n’épouserait qu’un rentier. Certes François Cappellemans montrait de sérieuses qualités et s’entendait aux affaires, mais somme toute, ce ne serait jamais qu’un plombier, un ouvrier endimanché…

— Croyez-moi, mon ami, avait ajouté le vaniteux personnage, les unions entre personnes de conditions différentes ne sont pas à conseiller. Les froissements se produisent si vite… Prêchez votre fils ; il est raisonnable et comprendra. Au surplus, il y a tant de filles de sa classe qui seraient heureuses, j’en suis sûr, de s’appeler Mme  Cappellemans !

Et il était parti laissant le vieux plombier dans l’humiliation et la colère.

Toutefois celui-ci garda le silence sur cette