souhaite ! Hein, on peut bien une fois vous donner une baise ?
— Vous êtes trop aimables, répondit Mme Van Poppel, dont le nez distillait une petite goutte aux reflets prismatiques. J’espère qu’on a bien commencé l’année ? Et la petite « famil ? » Ça pousse comme vous voulez ? Allons tant mieux. Une bonne continuation, savez-vous, une bonne santé surtout, ça est le principal…
En même temps Mme Posenaer recevait les hommages de Pauline.
— Et vous, petite, répondit-elle finement à la jeune fille, qu’est-ce qu’on peut bien vous souhaiter ?
— Oh ça n’est pas difficile à savoir, s’écria M. Posenaer. À une belle demoiselle comme ça, il faut vite un bon mari, n’est-ce pas, Bonne-Maman ?
Pauline rougit fortement, courut à un guéridon et s’apprêta à remplir deux verres de