surnourri aux figures joviales et sanguines, et le gros M. Maskens, le marchand de poutrelles de la rue Saint-Géry, capitaine quartier-maître de la deuxième légion.
Dans le bruit des compliments, les Posenaer s’esquivèrent : leur temps était compté, ils devaient encore aller chez un tas de cousins et de cousines. Ils furent aussitôt remplacés par l’excellente Mme Timmermans et le père Verhoegen.
Celui-ci pria tout de suite Mme Van Poppel de pardonner aux Mosselman de n’être pas venus avec lui. Mais il y avait eu une alerte hier soir à la corderie. Sa fille Thérèse s’était sentie tout à coup indisposée et l’on avait craint une fausse couche. Heureusement tout allait mieux depuis ce matin ; ça ne serait rien.
Le cas de Mme Mosselman émut tout le monde.
— Et c’est pour quand ? interrogea Mme Cluyts avec intérêt.