d’un opéra si fortement réprouvé par les honnêtes gens.
Mais tout de même il restait anxieux : comment annoncer ce marchandage à sa bonne femme ? La question ne laissait pas que de l’embarrasser, et la conscience lui pesait un peu. Donc, il ajourna la confidence de ses projets à plus tard, et se promit d’en aviser d’abord son beau-fils Kaekebroeck dont il se faisait fort de réfuter les premières objections.
— Après tout, se disait-il, il y a tant de prodigues que les justes noces ont amendés ! Ce sera le cas pour mon nouveau gendre. Et puis une alliance avec Maskens est chose hautement avouable. Son beau-frère est Sénateur…
Et la vanité soufflant sur tous ses scrupules :
— Hé, ce sera un beau mariage !
Ainsi se tramait le malheur de Pauline,