Dans le besoin d’avoir seul et toujours raison.
Dieu l’ordonne et le veut ; que sa loi s’accomplisse !
Mais doit-on pour cela se couvrir d’un cilice
Et porter comme un deuil le tort d’avoir bronché
Où tant de fois déjà d’autres ont trébuché ?
Morbleu, non ! Le scrupule où votre humeur se bute
Ne vaut pas, croyez-moi, l’honneur qu’on le discute.
Condamnez donc vos torts d’un esprit plus rassis,
Et pour d’autres objets réservez vos soucis.
L’erreur où l’on vous vit, de l’humaine nature
Est l’antique, commune et banale aventure.
Des leçons de la vie éternel apprenti,
Le juste n’est jamais qu’un pécheur converti !
Vous ne répondez point ?
Que répondre ? J’écoute.
Et rends grâces au ciel qui vous mit sur ma route.
Scène II
Que veut Flipotte ?
Oronte est là.
Comment ?
Il est
Votre humble serviteur.
Ne prenez pas à mal la façon dont j’en use,