Tu vas mourir !
Ah non, eh !… Lâchez-moi ! Pas de blagues !
Ne bougez pas, bon sang de bonsoir !
MADAME BOULINGRIN. — Tu vas mourir !
Ôtez-vous, monsieur des Rillettes !
Non ! Non !
Ôtez-vous de là ! Je tire.
Restez ! Je suis un homme perdu. Je la connais, elle est capable de tout ! Protégez-moi, monsieur des Rillettes ! C’est à ma vie qu’elle en a !… Ah ! la misérable ! la gueuse. Au secours ! Au secours !
Ah ! c’est comme ça ! Vous ne voulez pas vous retirer ? Eh bien ! tant pis pour vous si vous y laissez votre peau ! Il faut que ça finisse ! Il faut que ça finisse ! La mesure est comble ! gare l’obus !
Monsieur Boulingrin, par pitié !… Madame Boulingrin, je vous en prie !… je ne veux pas mourir encore !… Ah ! mon Dieu, quelle fâcheuse idée j’ai eue de venir passer la soirée !…
Oh ! Quelle idée !… (Il souffle la lampe.) Vise-moi donc, maintenant !…
Ah ! tu voulais m’assassiner ?… Pif !
Oh !
À mon tour… Paf !
Ah !