Page:Courteline - Le Train de 8 h 47, 1890.djvu/119

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son temps derrière ses rideaux à moucharder ce qui se passait au dehors — puis ils gagnèrent la grille du quartier, qu’ils franchirent. Naturellement, ils n’avaient pas fait quatre pas que, derrière eux, une voix s’élevait :

— Psitt ! Eh là-bas !

— Ça prend ! murmura le brigadier.

Ils pivotèrent sur les talons, refirent le chemin parcouru et se vinrent poster devant Flick, la main ouverte près de l’oreille, les talons sur la même ligne, regardant le sous-officier avec la calme assurance que donnent les consciences tranquilles.