Page:Courteline - Le Train de 8 h 47, 1890.djvu/186

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veux que je connaisse Fatalot ! Dis donc toi, eh ! Croquebol, tu connais Fatalot ?

— Fatalot ?

— Fatalot !

Croquebol secoua la tête :

— J’connais pas Fatalot !

Et en chœur :

— Connaissons pas Fatalot, nous !

— Mais si ! dit Bout sans s’émouvoir.

Il croyait à une équivoque, tant l’idée qu’ils pussent ne point connaître Fatalot dépassait sa compréhension. Il mit l’arme sur l’épaule droite et s’expliqua :

— Fatalot, voyons !… Fatalot !… c’t’y là qui tient auberge dans la rue de la Rochelle !

— Je connais pas la rue de la Rochelle, dit le brigadier.

C’en était trop : Bout s’assombrit, n’aimant pas bien qu’on le mystifiât et qu’on le fit monter à l’échelle.

Il détourna la face et dit :