Page:Courteline - Le Train de 8 h 47, 1890.djvu/277

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Ils se voulurent défendre, mais il y mit bon ordre.

Il leur imposa le silence, d’un petit geste à plat, de la main !

— C’est bon, c’est bon !… allez venir avec moi à la Place… vous expliquerez auprès du commandant d’armes…

Dix minutes plus tard, ils échouaient sur la paille humide du cachot.

Et blêmes d’angoisse, ils se contemplaient sans rien dire, s’entre-distinguaient vaguement dans la lueur louche et lugubre que leur versait sur les épaules un étroit soupirail de cave dentelé de toiles d’araignées.