Page:Courteline - Le Train de 8 h 47, 1890.djvu/72

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— Ça va bien, dit le brigadier.

— Voici une lettre pour l’adjudant de semaine, qui vous procurera deux lits. Voici également deux permissions, de 24 heures chacune, et comptant de demain au réveil, l’une à votre nom, l’autre au nom… — Ah ! oui, au fait, qui décidez-vous d’emmener ?

— Mais dame, fit La Guillaumette, je m’en vas commander Croquebol.

— Commandez Croquebol, reprit le sous-officier qui remplit aussitôt au nom de Croquebol une permission restée en blanc ; et maintenant nous allons passer au chapitre de la monnaie. Nous disons d’une part : deux troisièmes classes militaires, Commercy à Saint-Mihiel et vice-versa : trois francs dix centimes, les voici ; d’autre part, une double journée de déplacement, soit deux francs cinquante que voilà.

— Et pour les chevaux ? demanda La Guillaumette.