Page:Courteline - Les Linottes, 1899.djvu/16

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remettait au travail, achevait la tirade, commencée le matin, du capitaine Van Ostebal, héros du Canard à 3 becs que les Folies-Dramatiques allaient mettre en répétitions. Heures vécues ! Souvenirs exhumés ! Je les donne pour ce qu’ils valent, et, comme dit Choppart dans le Courrier de Lyon : « Ce n’est pas un bien beau cadeau que je vous fais là ! »

N’importe ! C’est à eux et à elles que je dois d’avoir crayonné les coins les plus sincères de ces Linottes dont les pages suivent. Commencées dans l’Écho de Paris, elles furent continuées au Journal, puis aboutirent chez Flammarion qui les publia dans le courant de 1912 en un volume illustré de la plus heureuse façon par un jeune débutant du nom de Charles Roussel. Enfin, habilement adaptées à la scène par Robert Dieudonné et C.-A. Carpentier, sous la forme d’une opérette dont Edouard Mathé écrivit la musique, – musique parfaitement délicieuse, d’ailleurs, et dont le succès personnel fut très grand – elles virent le jour sur la petite scène du Perchoir que dirigeait René Bussy, le 1er avril 1923, passèrent de là aux Nouveautés de Léon Deutsch, lequel les recueillit le 16 mai et les mena à la 100e qui fut amicalement fêtée le verre en main, au cabaret de la Savoyarde à Montmartre, le 23 juin suivant, pour être précis.