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Intrigues espagnoles à Londres. — L’alliance anglaise. — La campagne de 1657. — Attaque de Cambrai. — Marche rapide du prince de Condé. — Les régiments de Mancini et de Mazarin. — Le colonel Reynolds. — Le roi à l’armée. — Parcimonie royale. — Les gants mouillés. — Saint-Venant. — Siron et
le trésor de l’armée. — Les quinze cents chevaux du comte de Bouteville. — Utilité des bons amis. — La vaisselle d’argent de M. de Turenne. — Ardres en péril. — Une garnison aux abois. — Tentatives infructueuses.
L’Espagne, qui avait profité de nos dissensions pour mettre notre état à deux doigts de sa perte, voyait ses affaires en grand péril depuis que la couronne avait ramené les factieux à l’obéissance, et que, délivrée de ce souci, elle apportait tous ses soins à pousser activement la guerre. Néanmoins, la déroute de Valenciennes rendit quelque espoir à nos ennemis, et tout
- ↑ Les épisodes qui précèdent ont pour titre : Mémoires de M. d’Artagnan. — I. Le Cadet. — II. Le Lieutenant.
