Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/100

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paya son tribut au calembour, comme on le remarque dans la phrase suivante :

« C’est à moi à lui inspirer le libre exercice de sa raison, si je veux que son âme ne se remplisse pas d’erreurs et de terreurs. »



Ce philosophe, malgré ses études et ses occupations, a fait un ouvrage intitulé Mes Lectures : on y trouve des conseils à un jeune poëte sur la tragédie de Régulus. « Jeune, je me placerais, dit-il, au milieu du Sénat, et là j’établirais la conjuration de Régulus contre lui-même, car la tragédie devrait être le tableau des efforts continuels que fait Régulus pour se faire condamner ; je donnerais à sa femme un caractère vraiment romain. » C’est ce Régulus qui ne voulut pas l’embrasser quand il