Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pour celui de chanoine, l’envoya à Paris pour se perfectionner dans ses études ; il le plaça chez un procureur, où il s’occupa de littérature, et nullement de chicane.

Ce goût vif et soutenu pour les sciences et les belles-lettres ne cadrant point aux vues que son père avait sur lui, il cessa de lui payer la pension qu’il lui faisait, et parut l’abandonner pendant quelque temps à lui-même.

Les talens du jeune Diderot pourvurent à sa fortune, et le tirèrent de l’obscurité ; physique, géométrie, métaphysique, mo-