Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/151

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ses amis ; il leur a lu sa pièce avant que de la donner au théâtre ; elle devait aller aux nues. Mais vos amis, aveuglés ou pusillanimes, n’ont pas osé vous dire qu’elle était sans conduite, sans caractères et sans style ; et, croyez-moi, le public ne se trompe guère ; votre pièce est tombée parce qu’elle est mauvaise.



On peut comparer les notions qui n’ont aucun fondement dans la nature à ces forêts du nord dont les arbres n’ont point de racines ; il ne faut qu’un coup de vent, qu’un fait léger pour renverser toute une forêt d’arbres et d’idées.



Dans la misère l’homme est sans remords, et dans la maladie la femme est sans pudeur.