Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/83

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n’avons plus rien à nous dire ; mais si elles font quelque impression sur vous, alors nous entrerons en éclaircissement. J’ai pour vous exhorter à cet examen un motif de grand poids, et ce motif le voici :

« Vous pouvez avoir été séduit et trompé ; cependant votre ami gémit dans sa solitude, oublié de tout ce qui lui était cher ; il peut y tomber dans le désespoir, y mourir enfin, maudissant l’ingrat dont l’adversité lui fit tant verser de larmes, et qui l’accable indignement dans la sienne ; il se peut que les preuves de son innocence vous parviennent enfin ; que vous soyez forcé d’honorer sa mémoire, et que l’image de votre ami mourant ne vous laisse pas des nuits tranquilles. Diderot, pensez-y ; je ne vous en parlerai plus. »


Il est aisé de juger par ces deux lettres