Page:Couté - La Chanson d’un gas qu’a mal tourné.djvu/103

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        Ainsi qu’on rince à la fontaine
        Le linge au sortir du cuvier,
        Mère, arrose mon âme en peine
            D’un peu de pitié !


        Et, lorsque tu viendras étendre
        Le linge d’iris parfumé,
        Tout blanc parmi la blancheur tendre
        De la haie où fleurit le Mai,
        Je veux voir mon âme, encor pure
        En dépit de son long sommeil,
        Dans la douleur et dans l’ordure,
            Revivre au Soleil !…