Page:Couté - La Chanson d’un gas qu’a mal tourné.djvu/112

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Tu s’ras tout en blanc, du vouéle à la tréne !
Gn’aura des pougné’s d’rubans au violon ! »
Et pis, j’sés parti !


Et pis, j’sés parti !— « Eun’ ! deuss !… Par l’flanc douéte !
Pochté !… filer doux !… fous huit jours ed’ bouéte !»
… Enfin, du moment qu’ c’est pour la Patrie !…
Mais, pendant c’temps-là, ma ’tit’ bounne amie
S’faisait enjôler par un bourgeouésieau,
Et, quand j’sés r’venu, après mon rabiot,
Je n’ l’ai pus r’trouvée au mitan d’la ronde
Des jeuness’s ben sag’s qui dans’nt aux fins d’vêp’es.
All’ ’tait à Paris, qu’jaspotait tout l’monde,
All’ ’tait à Paris qui fesait la gouépe !
- Allons bon !… c’est dit !… je n’la r’vouerrai pus ! —
Et j’ai rempougné l’ manch’ron d’la charrue ;
Labours et charroués ont mangé mes s’maines,
J’ai jité mes Dimanch’s dans la bouésson
Tandis qu’les aut’s fill’s passin dans la plaine…
All’s ’tin tout en blanc, du vouéle à la tréne,
Gn’ avait des pougné’s d’rubans au violon !