Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/173

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la perte. Chang hia, le ciel et la terre. Les esprits du ciel s’appellent cheun ; ceux de la terre K’i. Tao, se repentir de ses fautes, pratiquer la vertu, et demander ainsi la protection des esprits. Le Philosophe répondit : « Il y a longtemps que je prie. En effet, prier, ce n’est autre chose que pratiquer la vertu, se corriger de ses défauts, et solliciter ainsi le secours des esprits. Moi, tous les jours, si j’ai quelque défaut, je le corrige, s’il est une vertu à pratiquer, je la pratique. Ma prière est vraiment continuelle. Comment aurais je attendu jusqu’aujourd’hui pour prier ? »

35. Le Maître dit : « La prodigalité conduit à l’arrogance, et la parcimonie à l’avarice. L’arrogance est pire que l’avarice. »

36. Le Maître dit : « Le sage est calme, il a le cœur dilaté ; l’homme vulgaire est toujours accablé de soucis. »

37. Le Maître était affable avec gravité, sévère sans dureté ; dans les cérémonies son maintien était respectueux, sans avoir rien de forcé.