Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/183

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Providence céleste et de la vertu parfaite, de peur d’exciter les hommes à vouloir faire des choses trop au dessus de leurs forces. Il parlait peu de gain, de peur que ces disciples ne fussent trop portés à chercher leur propre intérêt. Il parlait peu de la Providence céleste et de la vertu parfaite, parce que ses disciples n’auraient pas facilement comprit ces hautes questions.

2. Un homme du bourg Ta hiang avait dit : « Le philosophe K’oung est certainement un grand homme. Il a beaucoup de science ; mais il n’a pas ce qu’il faut pour se faire un nom (parce qu’il n’exerce aucun des six arts libéraux). » Confucius, en ayant été informé, dit : « Quel art exercerai-je ? Exercerai-je l’art de conduire une voiture ? Exercerai-je l’art du tir à l’arc ? Je me ferai conducteur de voiture. » Un conducteur de voiture est le serviteur d’autrui. Son métier est encore plus vil que celui d’archer. Le philosophe, entendant faire son éloge, répondit en s’abaissant lui-même. Ce grand sage n’avait pas réellement l’intention de se faire conducteur de voiture.

3. Le Maître dit : « Le bonnet de chanvre est conforme à l’ancien usage.