Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/192

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22. Le Maître dit : « Nous devons (nous efforcer de faire sans cesse de nouveaux progrès dans la vertu, et) prendre garde que les jeunes gens n’arrivent à nous surpasser. Qui sait si (moyennant des efforts), ils ne parviendront pas à égaler les hommes de notre temps ? A l’âge de quarante ou cinquante ans, s’ils ne se sont pas encore signalés par leur vertu, il n’y aura plus lieu d’avoir la même crainte, (car ils ne pourront plus atteindre la perfection). »

23. Le Maître dit : « Peut on fermer l’oreille à un avis juste et sincère ? Mais l’essentiel c’est de se corriger. Un avis donné doucement et adroitement peut il déplaire ? Mais il faut surtout le méditer. je n’ai rien à faire d’un homme qui aime les avis, mais ne les médite pas, qui prête l’oreille, mais ne se corrige pas. »

24. Le Maître dit : « On peut enlever de force à une armée de trois légions son général en chef ; il est impossible d’arracher de force au moindre particulier sa détermination de pratiquer la vertu. »

25. Le Maître dit : « Iou (Tzeu lou) est homme à ne pas rougir de se trouver vêtu d’une tunique de toile usée