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En prenant ses repas, il ne discutait aucune question, lors même qu’on l’interrogeait. La nuit, quand il était couché, il n’entamait aucune discussion. Ce grand sage, aux heures des repas, s’occupait de manger ; aux heures du repos, il se reposait. Ce n’était pas alors pour lui le temps de discourir ni de répondre aux questions sur la philosophie. Il ne s’occupait alors que d’une seule chose.

Même quand il n’avait sur sa table qu’une nourriture grossière et du bouillon aux herbes, il ne manquait pas d’offrir quelque chose à ses parents défunts, et il l’offrait toujours avec respect.

9. Il ne s’asseyait pas sur une natte qui n’était pas placée selon les règles.

10. Quand il avait pris part à une réunion où les habitants de son village avaient bu ensemble, il quittait la salle après les vieillards à bâton (par respect pour leur âge). Quand les habitants de son village faisait des supplications pour écarter les maladies pestilentielles, il se tenait en habits de cour au pied des degrés, au côté oriental de la salle.

11. Quand il envoyait saluer un ami dans une principauté étrangère, il faisait deux salutations (comme s’il avait saulé son ami), puis il conduisait l’envoyé jusqu’à la porte. Ki Kang tzeu (tai fou de la principauté de Lou),