Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/246

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Le Maître répondit : « Celui qui aurait la prudence de Tsang Ou tchoung, l’intégrité de Koung tch’o, le courage de Tchouang tzeu, préfet de Pien, l’habileté de Jen K’iou, et qui de plus cultiverait les cérémonies et la musique, pourrait être regardé comme un homme parfait. » Confucius ajouta : « A présent, pour être un homme parfait, est il nécessaire de réunir toutes ces qualités ? Celui qui, en présence d’un profit à retirer, craint de violer la justice, qui, en face du danger, s’offre lui-même à la mort, qui, même après de longues années, n’oublie pas les engagements qu’il a pris dans le cours de sa vie ; celui-là peut aussi être considéré comme un homme parfait. »

14. Le Maître, parlant de Koung chou Wenn tzeu (tai fou de la principauté de Wei) à Koung ming Kia (qui était de la même principauté), lui dit : « Est il vrai que votre maître ne parle pas, ne rit pas et n’accepte rien ? » Koung ming Kia répondit : « Ceux qui lui ont fait cette réputation ont exagéré. Mon maître parle, quand il est temps de parler, et ses paroles ne fatiguent personne. Il rit, quand il est temps de se réjouir, et son