Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/268

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public, le peuple ne le respecterait pas. Si quelqu’un connaissait la doctrine des sages, était capable de la mettre en pratique, paraissait en public avec gravité, mais ne dirigeait pas le peuple d’après les règles établies, ce ne serait pas encore la perfection. »

33. Le Maître dit : « On ne peut apprécier le sage dans une petite chose (parce qu’il ne peut exceller dans toutes les petites choses), mais on peut lui en confier de grandes. On ne peut confier de grandes choses à l’homme vulgaire ; mais on peut l’apprécier dans les petites (Parce qu’il ne peut exceller que dans les petites choses). »

34. Le Maître dit : « La vertu est plus nécessaire au peuple que l’eau et le feu, (et elle ne nuit jamais). J’ai vu des hommes périr en marchant dans l’eau ou dans le feu ; je n’ai jamais vu personne périr en marchant dans la voie de la vertu. »

35. Le Maître dit : « Celui qui s’applique principalement à pratiquer la vertu peut rivaliser avec un maître, c’est à dire se diriger lui-même et les autres. »

36. Le Maître dit : « Le sage s’attache fortement à la vérité et au devoir ; il ne s’attache pas opiniâtrement à ses idées. »