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arrêtaient le cours de l’eau) étant écartés, les animaux nuisibles disparurent. La terre offrit à l’homme une habitation commode.

« Après la mort de Iao et de Chouenn, leur sage administration fut peu à peu abandonnée. Des princes cruels se succédèrent. Ils détruisirent les maisons et les bâtiments des particuliers, pour y faire creuser des étangs et des bassins ; le peuple n’eut plus de demeure tranquille. Ils changèrent les champs cultivés en jardins et en parcs ; et réduisirent le peuple à manquer de vivres et de vêtements., Des doctrines perverses et de grands désordres firent invasion en même temps. Les jardins, les parcs, les étangs, les viviers, les marais et les lacs étant nombreux, les animaux sauvages s’y rassemblèrent. Sous le règne de Tcheou, le trouble fut à son comble.

« Avec l’aide de Tcheou Koung, Ou wang châtia Tcheou, attaqua la principauté de Ien (qui soutenait le parti de Tcheou) ; au bout de trois ans, il prit et mit à mort le prince de Ien. Il poursuivit jusqu’au rivage de la mer et mit à mort Fei lien (favori de Tcheou) ; il détruisit