ciers et les défauts de l’administration. Un homme d’une vertu éminente peut seul rectifier les idées de son prince. Si le prince est humain, dans l’administration tout sera humain ; s’il est juste, tout sera juste ; s’il est irréprochable, tout sera irréprochable. Le prince une fois corrigé, le royaume sera bien réglé. »
21. Meng tzeu dit : « Parfois on loue des hommes qui ne méritent pas d’éloges, et l’on blâme des hommes qui s’appliquent à se perfectionner eux mêmes. »
22. Meng tzeu dit : « Les hommes parlent sans réflexion, parce que personne ne les reprend (lorsqu’ils parlent mal). »
23. Meng tzeu dit : « Un grand défaut, c’est d’aimer à donner des leçons aux autres, (de se croire très sage et de s’imaginer qu’on n’a plus besoin d’apprendre). »
24. Io tcheng tzeu, étant allé dans la principauté de Ts’i à la suite de Tzeu ngao, alla voir Meng tzeu. Meng tzeu lui dit : « Vous aussi, venez-vous donc me voir ? » « Maître, dit Io tcheng tzeu, pourquoi me faites vous cette question ? » « Depuis combien de jours êtes vous