Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/53

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qu’il entendait, même les plus simples. Il taisait ce qu’elles avaient de faux, et publiait ce qu’elles avaient de bon. Dans les bons avis, il considérait les deux extrêmes et choisissait le milieu pour s’en servir à l’égard du peuple. Oh ! c’est par ce moyen qu’il est devenu le grand Chouenn ! »

7. Confucius dit : « Chacun se vante d’être habile en affaires. On court précipitamment ; et l’on tombe au milieu des filets, des pièges, et des fosses, à la manière des animaux sauvages ; personne ne sait échapper. De même, chacun dit : je connais parfaitement la voie de la vertu. On sait trouver l’invariable milieu ; mais on n’y peut persévérer l’espace d’un mois. »

8. Confucius dit : « Houei était homme à trouver et à tenir l’invariable milieu en toute occurrence. Dès qu’il avait connu une vertu, il la pratiquait avec énergie, la faisait pénétrer au fond de son cœur, et ne la laissait plus échapper. » Houei, nommé Ien Iuen, était disciple de Confucius.