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avaient des procès, au lieu de s’adresser à I, s’adressèrent à K’i ; ils disaient : « C’est le fils de notre souverain. Ceux qui exécutaient ensemble des chants, au lieu de chanter les louanges de I, chantaient les louanges de K’i ; ils disaient : « C’est le fils de notre souverain. »

« Tan tchou (fils de Iao) n’était pas semblable à son père ; le fils de Chouenn (Chang kiun) ne ressemblait pas non plus à son père. Chouenn avait aidé Iao, et Iu avait aidé Chouenn dans le gouvernement, durant une longue suite d’années ; ils avaient fait du bien au peuple pendant longtemps. K’i était vertueux et capable ; il pouvait recevoir avec respect l’héritage de Iu et marcher sur ses traces. I avait aidé Iu durant peu d’années ; il n’avait pas rendu service au peuple depuis longtemps. Que Chouenn et Iu aient servi leur pays beaucoup plus longtemps que I, que les fils des empereurs (Iao, Chouenn et Iu) n’aient pas été également capables ; c’est le Ciel qui a fait tout cela ; les hommes ne l’auraient pu faire. Ce qui se fait sans qu’aucun