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avait offert l’empire ou mille attelages de quatre chevaux, il n’aurait pas voulu regarder un tel présent. Il n’aurait rien donné ni rien reçu, pas même un brin de paille, si c’eût été contraire aux principes de justice suivis par Iao et Chouenn ou contraire à leur doctrine.

« T’ang envoya des messagers avec des présents pour l’inviter (à la cour et lui proposer une charge). I in, avec l’air d’un homme content de son sort, répondit : « Que ferais je des présents de T’ang ? Le mieux pour moi n’est il pas de rester au milieu des champs et des canaux, et d’y faire mes délices des principes de Iao et de Chouenn ? »

« T’ang envoya trois fois des messagers pour l’inviter. Enfin il changea de résolution et dit : « Au lieu de rester au milieu des sillons et des canaux, et, d’y faire mes délices de la doctrine de Iao et de Chonenn, n’est-il pas mieux de faire de ce prince un souverain qui gouverne selon les principes de Iao et de Chouenn ? N’est-il pas mieux de faire de ce peuple un peuple semblable à celui de Iao et de Chouenn ? N’est-il