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Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/555

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Les sujets que je gouverne, quels qu’ils soient, ne sont ils pas mes sujets ? » En temps de paix intérieure, il acceptait les charges ; en temps de trouble, il les acceptait aussi. Le Ciel, en créant le genre humain, disait-il, a voulu que ceux qui connaîtraient les premiers les préceptes de la sagesse, les enseignassent aux autres, et que ceux qui les comprendraient les premiers, les fissent comprendre aux autres. Je suis l’un de ceux qui ont compris les premiers les vrais principes ; je veux les faire comprendre aux autres. Il pensait que, si dans l’empire, même parmi les simples particuliers, quelques uns ne jouissaient pas de tous les bienfaits dont le peuple jouissait sous Iao et Chouenn, lui-même serait aussi coupable que s’il les avait poussés et jetés dans les fossés. Il prenait sur lui tout le fardeau de l’empire.

« Houei de Liou hia ne rougissait pas de servir un prince vicieux ; il ne refusait pas un bas emploi. Lorsqu’il était en charge, il déployait toute sa sagesse, toujours conformément à ses excellents principes. Laissé dans la vie privée, il ne se plaignait de personne.