Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LA COCARDIÈRE.

Je te bois ! (Huit heures sonnent.)

LA JULIENNE.

Eh bien ! mais, les voilà les huit heures, et les musiciens n’arrivent pas.

BAVOLET, tirant sa montre.

Oui, c’est vrai, huit heures cinq même, et comme nous n’avons que jusqu’à onze heures très-précises…

POIROT, bas à La Cocardière.

Vous avez compris (La Cocardière fait signe que oui. — Haut.) Eh bien, nous allons aller au-devant d’eux.

BAVOLET.

C’est ça… allez tous au-devant d’eux.

POIROT.

Et nous allons vous les ramener morts ou décédés (Il rit bêtement et tape sur le ventre de La Cocardière.) Venez, monsieur La Cocardière ; venez aussi, les hommes.

BAVOLET.

Oh ! pas moi, par exemple !

POIROT.

Non, toi, tu n’en es pas !

BAVOLET.

Merci !

POIROT.

En route ! (Bas à La Cocardière.) Nous allons en faire une bonne… cette fois… il faut que ça… éclate ou que ça crève. (Il lui retape sur le ventre.)

LA COCARDIÈRE, à part.

Il n’est pas fier.

POIROT, haut.

Nous allons au-devant d’eux.