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LA COCARDIÈRE.
Oui… charmante filleule… par alliance… un dessinateur célèbre qui, de passage aux Porcherons, vient vous prier de lui laisser faire votre portrait en trois coups de crayon.
ROSE.
À moi ?
LA COCARDIÈRE.
Oui… il collectionne des mariées ! c’est sa spécialité. Du reste… il le fait gratis prodeo… Par ici ! par ici ! (Entrée des musiciens du café des Aveugles avec leurs instruments.)
CHŒUR.
- Du café des Aveugl’artistes musiciens,
- C’est nous qui f’sons danser messieurs les Parisiens.
- Pour gagner son argent.
- Chacun d’nous souffle et beugle
- Beugle comme un aveugle
- Dedans son instrument,
- Du café des Aveugles. Etc.
(Ils prennent place sur l’estrade.)
(Entrée de Poirot déguisé grotesquement. Il tient une immense carton sous son bras. Il est suivi des invités.)
POIROT.
- Place au grand Verrouillaski,
- Au célèbre peintre qui
- Dans les bouchons s’est acquis
- Un renom des plus exquis.
- Place au grand Verrouillaski !
I
- Je peins, je crayonne et dessine.
- Je peins des tableaux, des portraits
- Je peins, et d’une main divine
- Une tête fine,
- Sévère ou badine,
- Et je le rends traits pour traits.