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Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/74

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ROSE.

Hein !

LA COCARDIÈRE.

Tu as été adorable !… Il ne se doute de rien… éconduis-le… et tu sauras ce que vaut la reconnaissance d’un la Cocardière…

ROSE, à part.

Ah ! mais, quel gueux !

CLORINDE, bas à Rose.

Que vous dit-il ?

ROSE, bas.

Il ose encore…

CLORINDE.

Ne dites pas non… (A part.) Je tiens mon flagrant délit ! (Haut.) Eh bien ! La Cocardière, venez-vous ? (Elle sort avec La Cocardière et Madelon)

POIROT, bas à Rose.

Pardon ! je pourrais-t-il vous dire un mot tout-à l’heure dans le particulier ? (Il sort avec Arthémise.)

ROSE.

Ah ! Poirot aussi !

BAVOLET, de même.

Restez, j’ai besoin de vous parler.

ROSE.

Hein ? — Eh bien ! elle a du succès, ce soir, Dorothée Bruscambille !

POIROT, rentrant.

Eh bien ! venez-vous ? Le thé est servi… (Il disparait).

ROSE.

Le thé ! J’aime mieux le champagne, ça m’empêche de dormir. (Elle boit un verre de champagne.)