Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/9

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CLORINDE.

Mais qu’y a-t-il donc d’extraordinaire dans cette promenade ?

TRIOLETS.
I.
––––––Je vous amène aux Porcherons,
––––––La chose ne peut vous surprendre,
––––––C’est le refuge des tendrons.
––––––Je vous amène aux Percherons,
––––––Vous ne craignez pas les lurons
––––––Et vous avez le cœur très-tendre…
––––––Je vous amène aux Percherons,
––––––La chose ne peut vous surprendre.
II.
––––––Pas de danger qu’aux Percherons
––––––Le corps de ballet s’encanaille.
––––––Des gens que nous rencontrerons,
––––––Pas de danger aux Percherons,
––––––Le commis fait danser en ronds
––––––L’humble grisette qui travaille…
––––––Pas de danger qu’aux Percherons
––––––Le corps de ballet s’encanaille.
ARTHÉMISE.

Tout cela ne nous explique pas…

MADELON.

Cette bonne Clorinde, elle a tellement l’habitude de… dorer la vérité à ses amis, que même avec nous…

POIROT, dans le cabaret.

Messieurs… à la re-re-resanté de la mariée !

TOUS.

À la re-re-resanté de la mariée !

ARTHÉMISE.

Tiens ! une noce !