Je suis ravi, mon cher Malatromba. Tous mes vœux étaient pour vous. (Lui donnant l’anneau.) Voici l’anneau.
Et ma robe ?…
Ah çà ! et moi ?… et moi ?…
Eh bien, nous ne sommes plus rien, nous ? Restons dans la vie privée, monsieur, cela vaux mieux. (Lui montrant son costume.) Vous avez une carrière maintenant.
Donnez-moi une place au moins.
À quoi êtes-vous bon ?… quelle place ?
La place Saint-Marc… pour faire vos tours.
Non, pas ça… je voudrais être ambassadeur.
Pourquoi ça ?
Parce qu’un ambassadeur a des secrétaires et que, comme premier secrétaire, j’emmènerais le petit, si ça lui va.
Si ça me va !
Et à moi donc !
Ça leur va à tous les trois !
Eh bien, soit ! on va vous faire ambassadeur.
Mais où ça ?
Ah ! où ça, où ça ?… Je devine ce que vous désirez, Cata-