Page:Crémieux et Halévy, Le Pont des soupirs - 1868.djvu/33

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

II

Il a guetté sa proie.
Le vois-tu qui tournoie
Tout là-haut, dans les cieux
Lentement, puis plus vite
Rétrécissant l’orbite
D’un vol vertigineux !
Ah ! colombe naïve,
Prends donc garde à l’autour
Qui tourne, tourne autour
De ton boudoir olive !

Malatromba, après les couplets se dirige silencieusement vers la porte du boudoir olive à droite ; au moment d’ouvrir la porte, il pousse un éclat de rire satanique : Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! et il sort.



Scène V

FRANRUSTO, ASTOLFO.
Franrusto.

Dis donc ?

Astolfo.

Hein ?

Franrusto.

Dans le boudoir olive, Astolfo !

Astolfo.

Oui, dans le boudoir olive, Franrusto !

Franrusto, riant.

Oh ! oh ! oh !…

Astolfo, riant.

Oh ! oh ! oh !…

Franrusto, écoutant.

Chut !

Il passe à droite.