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Page:Crémieux et Halévy, Le Pont des soupirs - 1868.djvu/58

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Cornarino.

C’est au Conseil des Dix que nous les donnerons.

Malatromba.

Vite, au Conseil ! au Conseil !

Tous.

Au Conseil !

Malatromba, bas à Astolfo et à Franrusto, à qui il a fait un signe et qui se sont approchés de lui.

Cornarino n’est plus ! — Je serai doge !

Catarina, bas à Amoroso.

Amoroso, ces hommes ont menti !

Elle observe avec attention Cornarino et Baptiste.
Malatromba, bas à Astolfo et à Franrusto, en montrant les sbires.

Tous ces gens sont-ils à moi ?

Catarina va se rasseoir sur le fauteuil de droite.
Astolfo, bas.

Oui, maître.

Malatromba, bas.

Les avez-vous préparés à me faire une ovation spontanée ?

Astolfo et Franrusto, bas.

Oui, maître.

Malatromba, bas.

C’est bien ! (Haut.) Écoutez tous !

Reprise de la musique chantée.


COUPLETS.
I.

Mes amis, je n’ai d’autre envie
Que de donner tous mes instants
Au service de ma patrie !