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Page:Crémieux et Halévy, Le Pont des soupirs - 1868.djvu/60

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Pour chauffer le populaire,
Le plus solide argument,
        C’est l’argent !
Il faut donner de l’argent !
Prenez, prenez de l’argent !

Il leur donne à chacun une bourse, dont ils vont distribuer le contenu.
Chœur, un peu plus fort.

Vive, vive Malatromba !
Gloire, gloire à
Malatromba !

Astolfo et Franrusto, revenant, bas à Malatromba.

Encor
De l’or !

Malatromba, donnant de nouvelles bourses, bas.

Prenez donc cet argent !
Prenez, prenez, prenez-en !

Astolfo et Franrusto, revenant après une nouvelle distribution, bas.

Chauffons, chauffons !
De l’or
Encor !

Malatromba donne toujours de l’or que ses deux espions distribuent.

Chœur, joyeux.

Prenons ! Prenons !

Cornarino, bas à Baptiste, qui prend de l’argent.

Que fais-tu donc ?

Baptiste, bas.

Monsieur, détournons les soupçons.

Cornarino, bas, prenant aussi de l’argent.

Oui, détournons les soupçons.