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VALENTIN.
Moi ?
GUILLAUME.
Toi Valentin, t, i ,n, tin !…
VALENTIN.
Tu ne sais pas ce que tu dis !…
LANDRY.
Oh ! que si ! Guillaume a raison ! Et si tu es sage, Valentin, tu te guériras de cette maladie-là…
BABET.
Et s’il ne veut pas guérir !… s’il est heureux d’être malheureux, ce garçon !
GUILLAUME.
Ah ! mes enfants ! que voilà bien la femme qui aime !
SATURNIN.
La femme dévorée par une grande passion !
BABET.
Moi ? que me chantez-vous là ?
GUILLAUME.
Ne te dessèches-tu pas d’amour pour notre petit clerc ?
BABET.
Pour Friquet ? ce pauvre Friquet ! Un enfant ! quinze ans à peine.
LANDRY.
Gourmande !…
BABET.
Je le protége parce qu’il est faible, voilà tout !
GUILLAUME.
Et lui, il t’aime parce que tu es forte !… voilà !