Page:Crémieux et Halévy - Le Pont des Soupirs.djvu/65

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COUPLETS.
COLOMBINE, à Pierrot qui la poursuit.
–––––––––––Mon Pierrot,
–––––––––––Mon magot,
––––––Avec ou sans ta farine,
–––––––––––Je promets
–––––––––––Que jamais,
––––––Tu n’obtiendras Colombine.
LE CHŒUR.
–––––––––––C’est Pierrot.
COLOMBINE.
––––––Qui n’aura pas Colombine.
LE CHŒUR.
–––––––––––Pauvre sot.
COLOMBINE.
–––––––Pauvre sot de Pierrot !
PIERROT, à Colombine.
–––––––––––Œil d’azur,
–––––––––––Mais plus dur
–––––––Que celui d’une tigresse,
–––––––––––Marcher sur
–––––––––––Ton Arthur,
––––––Ce n’est pas bien, ma princesse !
LE CHŒUR.
–––––––––––Tiens, Pierrot…
PIERROT.
––––––Dit son fait à sa maîtresse !
LE CHŒUR.
–––––––––––Ah ! Pierrot !
PIERROT.
–––––––Pierrot n’est pas si sot !
LÉANDRE, à Isabelle.
–––––––––––Que ce cœur
–––––––––––Trop rêveur
––––––S’éveille, mon Isabelle !
–––––––––––Du montant,
–––––––––––Du mordant,
––––––Et vive la bagatelle !
LE CHŒUR.
–––––––––––Quel luron !