Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LA RANCUNE.
Il n’est plus temps, ils nous ont vus. Buvons et jouons ! (Ils boivent et se mettent à jouer.) J’ai mon plan.
Scène IX.
Les Mêmes, L’AUBÉPIN, ARCHERS.
L’AUBÉPIN.
I
- Il n’est pas dans toute la prévôté,
- Sergent plus fin, sergent plus redouté.
- Tremblez, tremblez tous,
- Maraudeurs et filous,
- Et fuyez devant nous !
- Garde à vous ! garde à vous !
- Votre grand effroi,
- C’est moi !
- Tremblez devant moi !
- Tremblez, pâlissez,
- Et disparaissez !
LES ARCHERS.
- Oui, votre ennemi
- C’est lui !
- Tremblez devant lui !
- Trembles, pâlissez,
- Et disparaissez !
II
- Dormez en paix, dormez dans vos maisons,
- Braves bourgeois, j’ai l’œil sur vos balcons ;
- Je veille sur vous
- Intéressants époux,
- En criant aux filous :
- Garde à vous, garde à vous !
- Votre grand effroi,
- C’est moi ! etc.
LES ARCHERS.
- Oui, votre ennemi,
- C’est lui ! etc.
L’AUBÉPIN, aux archers.
Halte ! front !
LA RANCUNE, bas à Destin.
Nous prenons nos petites dispositions stratégiques. (L’aubépin parle bas aux archers qui vont se placer au fond, et cernent l’auberge.)