- Je ne te retiens plus, tu peux partir !
- Elle a compris, tant mieux ! c’était mon seul désir.
- Tout est mort entre nous, va-t’en, va-t’en, va-t’en !
- C’est tout ce que je veux, car l’Étoile m’attend !
- Ah ! mon sang bouillonne !
- S’entendre appeler l’Automne !
- Adieu donc !
- A bientôt ! Tu sauras
- Pour l’avoir refusé ce que pèse mon bras !
- La bonne colère, etc.
- Ah ! crains ma colère, etc.
(Après le duo, le Destin sort en riant. La Caverne tombe exaspérée sur une chaise à droite, et s’accoude sur la table, la tête dans ses mains.)
Scène VI.
Automne, Automne ! Oh ! je me vengerai ! je me vengerai !
Je suis dans la place ; toutes les issues sont gardées, personne ne peut sortir ; ils sont pris, car ils sont ici. L’assassin du baron, le faux cousin et l’homme au petit Cheval bleu, arrêtés du même coup ! Quel triomphe ! (Il voit la Caverne et l’examine de loin par derrière.) Une femme !… C’est là une tête de comédienne, faisons-la causer ; je suis d’une finesse remarquable pour faire causer les comédiennes. (Saluant.) Madame… madame !…
O Hermione ! ô Cléopâtre ! ô toutes les princesses offensées de mon répertoire, soufflez-moi ma vengeance !
Oh ! la drôle de voix ! et puis les singuliers contours ! Est-ce bien une femme, cela ?
Comment faire ? comment faire ?