Scène XV.
Ah ! vous voici ! Quelles nouvelles ?
Nous tenons le coupable !
Lequel ?
L’assassin du baron.
Et ma pupille ? Et son ravisseur ?
Pas de nouvelles !
C’est affreux ! Les fêtes du mariage, que je n’ai pu décommander, elles sont toutes prêtes, et pas de mariés ! Ah ! c’est affreux ! (A L’Aubépin.) Et où est-elle, votre capture ?
Sous ce chapeau !
Hon ! hon ! hon !
Ah ! le vilain cri d’assassin !… Tenez-le bien, et menez-le à mon château, où j’instruirai son affaire.
Et nous, seigneur, que faites-vous de nous ?
Comment, vous êtes encore ici, vous… avec votre troupe, quand tout le monde vous attend au château de La Baguenaudière ?
Hein ! que dit-il ?
Ça n’a pas de nom ! Des comédiens qui vont faire attendre toute la noblesse du Maine et de l’Anjou !… Sergent ! vous connaissez la route, conduisez-moi vite tous ces gaillards-là dans mon domaine, et donnez des ordres en mon absence pour qu’on hâte les préparatifs. (A part.) Moi, pendant ce temps, je ferai faire les dernières recherches pour retrouver… Ah ! c’est affreux !… (Haut.) Allez, vous m’avez entendu ? Mes chevaux ! mes chevaux ! (Il sort rapidement.)