Page:Crémieux et Tréfeu, Geneviève de Brabant (1867).djvu/62

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

GRABUGE.
Dormir après de longues trottes…
PITOU.
Rêver, c’est la félicité !
GRABUGE.
Sentir la violette de Parme…
PITOU.
Vous me comblez, ô mon sergent !
ENSEMBLE.
Ah ! qu’il est beau d’être homme d’arme,
Mais que c’est un sort exigeant !

(Ils se séparent sur la ritournelle et vont chacun s’appuyer contre le manteau d’arlequin.)

GRABUGE.

Pitou ! halte !

PITOU.

Ça z’y est.

GRABUGE.

À droite alignement.

PITOU.

Ça z’y est.

GRABUGE, lui donnant son fusil.

Portez armes… formez les faisceaux.

PITOU.

Ça z’y est.

GRABUGE.

Eh bien ! va te promener… C’est embêtant avec cet animal-là, on n’a pas le temps de commander, savez-vous ?

Il s’essuie le front. Pitou coupe une baguette avec son couteau.
PITOU, chantonnant.

Lebewohl herr lieber, oh ! oh ! oh !

GRABUGE.

Pitou, qu’est-ce que vous faites-là ?

PITOU.

Sergent, je cueille une baguette, pardi !

GRABUGE.

Pourquoi que vous cueillez une baguette ?