Page:Créquy - Souvenirs, tome 10.djvu/170

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partage avec son oncle Henry Sire de Pecquigny et Vidame d’Amiens, en l’année 1184. – Les Qualifications héréditaires de cette maison qui n’est pas moins illustre en Espagne, en Allemagne et en Italie qu’en France, ont été successivement Sires de Crouy, Barons d’Araines et de Lybons, Burgraves de Gervelinges et de Bourbourg ; Comtes de Guînes, de Réthel et de Porcéan ; Princes de Chimay, Ducs d’Areschot, de Havré, de Crouy-sur-Somme et de Soria ; Princes de Guidona, de Solre, de Newgart et de Massovie ; Marquis de Roubais, de Renty de Wailly, de Falcas, d’Ortès et de Mondéjar ; Comtes de Rœux, de Molembais, de Chiesvres, de Buren, de Fontenoy, de Méghem, de Beaurain, de Millendouck et de Priégo ; Châtelains héréditaires de Mons, Vicomtes de Langles et Souverains Seigneurs de Fénéstranges ; Princes Romains ; Princes et Maréchaux héréditaires du Saint-Empire ; Grands des Espagnes et Ricombres de Castille à la création de l’Empereur Charles-Quint ; Condéparients de Portugal ; Premiers Pairs et Grands-Veneurs héréditaires de Hainaut ; Portes-glaive du Saint-Office, en Espagne ; Commandeurs-nés des Ordres militaires et hospitaliers de Calatrava, d’Alcantara, de Christ et d’Avis. — On voit les Sires de Crouy s’allier, dès l’origine, avec les sœurs ou les héritières des Vicomtes de Soissons, les Vidames d’Amiens, les Barons de Renty et les Sires de Craon : plus tard, on les voit faire alliance à plusieurs reprises avec les